vendredi 30 novembre 2012

La littératie financière au primaire... de nouveaux outils disponibles!

L'éducation financière - ou la littératie financière si vous préférez - est sur le point de revenir dans les écoles primaires du Québec.  Grâce à la Société GRICS et à l'appui du Fonds pour l'éducation et la saine gouvernance de l'Autorité des marchés financiers, les enseignants de tous les cycles du primaire ont désormais accès à des exercices d'apprentissage fort intéressants.

Qui plus est, ces exercices d'apprentissage (ou tâches disciplinaires plus précisément) peuvent s'intégrer à plusieurs matières (mathématique, français, science, etc.).

Ceci est donc une invitation aux enseignants - et aux parents - intéressés à initier les jeunes au monde de la littératie financière dans le cadre de leur approche pédagogique.  Tous ces outils sont en lien avec les objectifs d'apprentissage reconnus au Québec pour le primaire.

Consultez le matériel disponible gratuitement : section du site de la GRICS.

jeudi 29 novembre 2012

À l'affût des nouvelles tendances en consommation financière? On parle désormais de crowdfunding, mais aussi de "PRESUMERS" & "CUSTOWNERS"

Le site TrendWatching.com fait partie de mes préférés de l'univers Web.  Y être abonné est un petit plaisir en raison des informations de qualité qu'on y retrouve.  Il nous donne souvent l'impression de faire un bond en avant, avant que les tendances fortes s'installent au pays. Ce mois-ci, Trendwatching.com annonce les grandes tendances de 2013.

Je vous invite à prendre connaissance de ce site et de la section sur le crowdfunding, phénomène qui fait surgir un nouveau type de consommateurs : les Presumers&Custowners... à découvrir.

version anglaise

jeudi 22 novembre 2012

Les jeunes s'intéressent-ils à l'éducation financière ?

OUI !

Oui, les jeunes avouent avoir un intérêt pour l'éducation financière, pour acquérir de nouvelles notions reliées à la gestion de leurs finances personnelles... Deux fois plutôt qu'une!

Dans le cadre de la campagne Tesaffaires.com, l'Autorité a commandé un sondage éclair auprès d'un échantillon de 200 jeunes de 18 à 24 ans.

À la question : "De façon générale, diriez-vous que vous êtes intéressé (très, assez, peu ou pas du tout) par l'apprentissage de nouvelles notions reliées à la gestion de vos finances personnelles? ", une majorité a manifesté un intérêt.  57 % des jeunes 18-24 ans se disent très (16 %) ou assez intéressés (41 %).

C'est un résultat qui va dans le même sens que celui obtenu à l'Indice Autorité (page 211).  Une majorité importante des 18-34 ans (72 %) se sont dits très ou assez intéressés à acquérir de nouvelles connaissances en finances personnelles.  Cette proportion est significativement supérieure à celle de l'ensemble de la population (67 %).

Alors qu'on observe des carences en connaissances financières chez les jeunes, il peut être pertinent de saisir l'occasion et profiter de leur intérêt marqué pour en apprendre davantage... Tesaffaires.com





lundi 19 novembre 2012

Une première campagne humoristique en éducation financière pour les jeunes 16-24 ans.

Une première au Québec
L'Autorité des marchés financiers lance aujourd'hui sa première grande campagne humoristique visant à sensibiliser les jeunes 16-24 ans sur l'importance de bien gérer leurs finances personnelles.  La campagne met en vedette le comédien et humoriste Philippe Laprise et sera diffusée sur les chaînes jeunesse du réseau Astral. L'objectif ultime : promouvoir le site jeunesse Tesaffaires.com comme référence pour les jeunes.

Information, sensibilisation... et concours!
La campagne s'étalera sur deux périodes. La première cet automne et la deuxième au printemps.  En plus des informations et calculateurs contenues dans le site, la campagne comporte un concours qui saura intéresser bon nombre de jeunes.

Allez consulter le microsite www.concourstesaffaires.com et invitez les jeunes à y participer.

lundi 12 novembre 2012

Prudence avec le récent sondage de la Banque de Montréal (BMO) sur les connaissances financières des Canadiens... et des Québécois.

La Banque de Montréal a récemment rendu public un sondage sur les connaissances financières des Canadiens.  Il s'agit d'une reprise partielle d'une étude similaire réalisée en 2011.

Les résultats seraient révélateurs d'une carence marquée des Canadiens, et plus particulièrement des Québécois et des gens de l'Atlantique.

Le sondage a eu quelques échos dans les médias.

Je ne suis pas surpris de certains résultats pour les Québécois;  un autre sondage récent des Autorités canadiennes en valeurs mobilières faisait un constat similaire sur le faible niveau de connaissances des Québécois, mais aussi de l'ensemble des Canadiens.

J'attire l'attention sur quelques éléments qui devraient être davantage soulignés avant de conclure trop rapidement.  Ces commentaires sont notamment inspirés d'une récente revue de la littérature qui a été faite dans le cadre des travaux de L'Indice Autorité.
  • La marge d'erreur est de 6,9 % pour le sous-échantillon québécois.  Le sondage ne compte que 200 répondants du Québec dont on ignore la langue et la provenance.  Malgré une pondération assurément appropriée, il est évident qu'un tel échantillon est très limité dans sa capacité à refléter la situation d'une population de plus de 7 millions d'habitants.
  • Donner l'occasion à des répondants de s'auto-évaluer conduit souvent à une surévaluation qu'ils font d'eux-mêmes. Je ne suis pas surpris des résultats en ce sens.
  • Administrer le même questionnaire à tous les groupes de l'échantillon pénalise les plus jeunes, surtout dans un test de connaissances.  Le "one fits all" est de plus en plus évité par les spécialistes de la littératie financière.
L'Indice Autorité, qui est évidemment plus ambitieux qu'un tel sondage, tient compte de ces aspects.  Le projet de l'Autorité était par ailleurs de mesurer les connaissances comportementales plutôt que les connaissances théoriques.

En ce sens, le sondage de la BMO, parle davantage pour les Canadiens que pour les diverses régions du pays. Pour celles et ceux qui veulent une copie du rapport du sondage de la BMO, communiquez avec moi.


lundi 5 novembre 2012

Éducation des investisseurs : le Québec en bonne posture.

Les 2 et 3 novembre dernier avait lieu la rencontre annuelle des responsables de l'éducation des investisseurs de commissions en valeurs mobilières nord-américaines.  L'événement a eu lieu à Kansas City et a regroupé plus de 75 participants et conférenciers. C'est une initiative de la North American Securities Administrators Association (NASAA).

Cette année, 3 sujets ont monopolisé l'événement : les médias sociaux, le crowdfunding et la sensibilisation des professionnels "parallèles" de l'investissement, i.e. les comptables et les différents titres reliés à cette profession.

L'Autorité des marchés financiers et son réseau de partenaires québécois semblent profiter de ressources impressionnantes par rapport à la situation de plusieurs commissions en valeurs mobilières américaines aux prises avec des restrictions budgétaires. 

Pour les trois grands sujets abordés à la NASAA, des initiatives concrètes sont déjà en élaboration au Québec : campagnes de l'Autorité (sans compter celles d'autres partenaires) sur Facebook, Twitter; ainsi qu'un nouveau feuillet sur le crowdfunding de l'Autorité et la volonté de mieux le définir légalement sont au nombre des initiatives en cours.  De plus, l'Autorité travaille actuellement sur un projet de sensibilisation des représentants qui pourrait débuter dès 2013.

Au-delà de ces projets, ce sont surtout les ressources et outils disponibles au Québec qui nous démarquent de plusieurs, sinon de la grande majorité des États américains.  À cet égard, je souligne la longueur d'avance marquée de l'Autorité sur ses consoeurs nord-américaines en intégrant l'éducation financière aux quatre priorités de son plan stratégique 2012-2016.

Souhaitons que tous ces efforts de l'Autorité jumelés à ceux de ses partenaires puissent avoir un impact chez les consommateurs. C'est assurément un travail de longue haleine.